Voilà, les bagages sont bouclés. De manière assez étrange, si la première valise est bien remplie, la deuxième est totalement vide alors que seules nos trousses de toilettes doivent encore trouver une place. Nous avons décidé de partir léger, ce premier pari semble réussi !
En arrivant à Roissy, nous ne réalisons toujours pas que nous partons pour un voyage aussi long. De mon côté, la sensation est assez bizarre, parce qu’elle me donne l’impression que je vais rater quelque chose, qu’un truc à vivre, un moment à saisir, va me passer à côté sans que je le vois. Mais comme par magie, juste après le premier portique de sécurité et le scan de la carte d’embarquement, une vraie sensation de légèreté. Voilà, ça y est, nous partons, les vacances démarrent enfin, ce passage de portique est comme une révélation. Le truc assez drôle, c’est que ce passage de portique a le même effet déclencheur pour Audrey, comme quoi…
Ce premier vol nous emmène à Londres, où après un changement de terminal plutôt efficace – oui, quand nous sommes bons j’ai tendance à m’en vanter, désolé – nous embarquons sans le moindre temps mort dans le vol Air New Zealand qui va nous faire franchir l’Atlantique. 11h de vol au programme avant d’arriver à Los Angeles. Pour Audrey comme pour moi ce sera l’occasion de battre notre record de durée de vol. Fort heureusement, l’accueil à bord est excellent, le plateau repas comble efficacement nos estomacs (le Chicken curry est vraiment bon) et le service de vidéo à la demande propose même les deux dernières rencontres des All Blacks.

Finalement, seule l’attente avant le décollage à Londres, faute au trafic sur les pistes, puis celle à l’atterrissage à Los Angeles, faute de porte prête pour nous permettre de débarquer, font que nous arrivons avec une heure de retard. Mais voilà, nous sommes aux USA !
Reste les formalités à accomplir pour franchir douane et sécurité, puis nous récupérons nos deux valises. La navette de bus que nous avons identifiée pour nous emmener directement du côté d’Hollywood se fait également un peu attendre. Une fois parti, fou rire lors du passage sur une Freeway chaotique qui nous fait tellement sauter que je ne parviens pas à filmer avec mon téléphone. Cet intermède bondissant terminé, une dernière courte étape en métro, et nous voilà enfin devant le motel où nous séjournons lors de notre étape américaine. Cette fois ça y est, l’aventure a démarré, et on est plus que motivés !
salut grands voyageurs , le portique de sécurité devait être une porte spatio-temporel qui vous a propulsé
dans un autre monde celui de la démesure U S A bon voyage à vous deux
Coucou… Merci pour tous vos commentaires…. J’ai l’impression d’y être sans avoir pris l’avion. C’est génial