Le réveil sous le soleil nous permet d’apprécier l’endroit où nous venons de nous installer : c’est magnifique. Une petite terrasse donne sur le jardin de la propriété, et un peu plus loin, l’accès au lagon est possible par un ponton réservé aux personnes séjournant sur le site. Calme et tranquillité au programme donc ! Mais nous avons envie de bouger et de découvrir Rarotonga. Puisque nous avons désormais un permis de conduire, autant l’utiliser : nous renouvelons l’expérience tentée à Aitutaki et louons un scooter pour la journée. Cette fois-ci, les casques sont fournis et on nous demande de toujours les porter pour des questions d’assurance. Mais sur la route, beaucoup de locaux circulent encore tête nue sur leurs scooters, ce qui nous laisse un peu perplexe.
Nous voilà donc partis dans le sens horaire sur la seule route faisant le tour complet de l’île. Vu les paysages et la structure de l’île, Rarotonga nous fait penser à un Tahiti miniature. L’île est bordée par des plages protégées par le récif visible un peu plus au large, et le centre de l’île peut se résumer par des pics rocheux recouverts d’une végétation luxuriante. Nous croisons en route de belles propriétés très modernes mais aussi des cabanes de pêcheurs plus rustiques. Quelques complexes hôteliers s’égrènent sur l’île mais leur nombre est bien moins important qu’en Polynésie Française : les Îles Cook restent encore aujourd’hui une destination un peu plus confidentielle.
Notre tour de l’île nous emmène dans plusieurs boutiques, notamment un magasin de tee-shirts qui vend les maillots d’équipes de rugby à 7. Pendant que nous étions sur Aitutatki se tenait sur Rarotonga un des plus gros tournois de rugby à 7 du Pacifique, le Seven in Heaven. Forcément, cela nous parle à tous les deux, et on craque pour un maillot du Tereora College, véritable institution universitaire de Rarotonga fondée en 1895. La devise de l’établissement est Kia Toa, ce qui signifie « Sois courageux ». De quoi nous motiver lorsque nous le porterons au cours de nos prochains entraînements !
En fin de journée, de retour dans notre bungalow, je me lance dans la préparation de notre dîner. Au programme : poulet et jardinière de légumes frais, que nous avons achetés lors de notre promenade. Pendant qu’Audrey compile les photos des derniers jours, je m’applique dans le nettoyage, l’épluchage et la découpe des légumes. Au moment de lancer la cuisson, problème : pas la moindre allumette ou briquet pour allumer le gaz de la plaque. Nous voilà donc lancés en pleine nuit – elle tombe relativement tôt, à 19h il fait nuit noire – vers la station service visitée la veille à la recherche d’une flamme. Après l’acquisition d’un magnifique briquet souvenir de Rarotonga, il est temps de faire cuire notre repas. Ce sera long, très long : la bouteille de gaz est vide, je dois « emprunter » celle du bungalow voisin, inoccupé. Elle est presque vide, mais à force de patience, notre repas sera fin prêt à plus de 21h… Pour une fois que nous voulions manger un peu plus sainement que ces derniers jours, la mission s’est avérée plus compliquée que prévu !
