Jour 7 et jour 8 : la perle du Pacifique

Ce matin il a fallu se lever aux aurores. 5h, le réveil sonne en même temps que le soleil se montre. Direction l’aéroport, à pieds, une première pour tous les deux ! Embarquement pour un vol relativement court, pour découvrir à l’atterrissage l’aéroport de Bora-Bora, le plus relax que nous avons fréquenté jusqu’ici. Et pour cause : vous avez déjà reçu un collier de fleurs fraîches à votre descente de l’avion ? Nous jamais, mais c’est pourtant bien le cas ici, et ça sent trop bon !
L’aéroport se situe sur un motu au nord de l’île, il faut donc emprunter un bateau pour nous rendre jusqu’à notre hôtel, situé au sud. L’occasion d’en prendre plein les yeux dès le départ, car cette balade de trente minutes sur le lagon est incroyable. La couleur de l’eau, la beauté des paysages et le temps magnifique font qu’un sourire béat s’affiche déjà sur nos visages. Et ce sourire ne nous quittera pas lorsque nous découvrons notre hôtel : dès le ponton, nous sommes salués au son du yukulélé, puis nous apercevons la plage de sable blanc au cœur du lagon, le restaurant avec sa terrasse donnant directement sur l’eau, c’est superbe. L’ambiance est magique, et Anita, la concierge toute dévouée à sa tâche, nous accueille merveilleusement bien. Elle nous présente ensuite le bouquet final, qui a failli nous faire pleurer tellement c’est beau : le bungalow sur pilotis, au bout du ponton, avec une vue époustouflante depuis sa terrasse privée. Et bien évidemment, un accès dédié à cette eau turquoise, pour pouvoir piquer une tête à tout moment.
Difficile alors de résister : la première chose à faire, c’est évidemment plonger dans cette eau limpide et nager avec les poissons. Autant être clair, nous avons dédié la quasi-exclusivité de notre journée à cette activité ainsi qu’à des moments de détente sur les transats de notre terrasse privée.

En fin de journée, une surprise nous attend : nous prenons une navette bateau pour rejoindre le motu qui fait face à notre hôtel. Nous embarcation s’approche du rivage alors qu’un sonneur de conque se fait entendre, c’est lui qui nous accueille sur le ponton. Le motu est exclusivement occupé par l’hôtel, et ce soir, nous sommes invités pour un dîner romantique. L’apéritif est servi sur la terrasse supérieure, avec vue imprenable sur le coucher du soleil. Ensuite nous redescendons sur la plage, ou les tables sont dressées en vue du dîner. La cuisine est excellente, mais ce qui nous ravi le plus, c’est le cadre exceptionnel, magnifié par les danses traditionnelles qui viennent animer la soirée. Il est ensuite temps de revenir à notre bungalow pour un sommeil bien mérité.

Le lendemain matin, nous faisons la rencontre de Tuaiva. Né et ayant grandi à Bora-Bora, il est notre guide pour une sortie snorkeling tout autour de l’île. Sa connaissance parfaite du lagon, son terrain de jeu comme il aime l’appeler, va nous permettre d’évoluer dans un premier temps au milieu de coraux magnifiques. Superbes à regarder oui, mais il faut rester vigilant et ne pas s’approcher lors des mouvements de nage, c’est plutôt tranchant, et mon pouce peut le certifier.
Le deuxième spot est l’occasion d’une rencontre féerique : juste en dessous de nous, c’est une magnifique raie manta de 3m qui ondule gracieusement. Nous la suivons sans s’approcher de trop près, Tuaiva nous ayant précisé sa nature plutôt timide.
Une halte improvisée se fait alors que nous nous dirigeons vers le troisième spot. Tuaiva vient de repérer un banc de raies léopards, nous plongeons mais là encore, nous évitons l’apnée pour ne pas les effrayer.
Bienvenue maintenant dans l’aquarium. Ce spot à l’ouest de l’île est nommé ainsi pour la multitude de poissons observables de très (très !) près. L’occasion de voir aussi une magnifique murène, en prenant bien garde de ne pas trop s’approcher, sa gentillesse ayant des limites.
La sortie prend fin bien trop vite à notre goût, mais Tuaiva a été un guide parfait tout au long de la matinée, tant son approche très respectueuse de la nature est conforme avec nos convictions. Ses explications sur l’écosystème local étaient toujours utiles et intéressantes, nous n’avons jamais eu l’impression qu’il n’était qu’un pilote de bateau transportant des touristes. Qu’il en soit remercié !

De retour à l’hôtel, un crochet par la terrasse du restaurant s’impose pour y goûter le fameux poisson à la tahitienne. Ce plat de poisson cru préparé avec du citron, du lait de coco, et des légumes frais est un véritable délice !

Mais le temps file, et nous devons quitter Bora-Bora. Nos bagages nous attendent sur le ponton, la navette qui va traverser le lagon pour nous ramener à l’aéroport est en approche, et nous abandonnons ces lieux après avoir reçu un collier de coquillages en signe d’au revoir. Le sonneur de conque donne le départ du bateau, et alors que nous filons sur ces eaux irréelles, le son du yukulélé se fait de plus en plus lointain. Audrey et moi sommes absolument ravis, nous avons l’impression d’avoir passé deux jours au paradis, et nous nous envolons pour de nouveaux moments inoubliables.